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xavier eman - Page 5

  • Chine - Etats-Unis : l'Europe grande perdante du nouveau partage du monde...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°200, février - mars 2023) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux séries télévisées, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec la philosophe Bérénice Levet,  l'ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, le spécialiste de l'intelligence économique Alain Juillet, le colonel suisse Jacques Baud, le philosophe politique Pierre-André Taguieff et Michel Marmin, bien connu des lecteurs de la revue...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Bernard Rio, d'Ego Non et de Slobodan Despot...

     

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    Éditorial

    Un nouveau paysage politique. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Bérénice Levet contre-attaque : l’esprit français contre le wokisme. Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches

    L’objet disparu : la 4L, voiture la plus populaire de France. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Carnet géopolitique : quand le monde se sépare. Par Hervé Juvin

    Cinéma : Yves Boisset, le dernier des vrais rebelles. Par Nicolas Gauthier

    Champs de bataille : bataille de Fontenoy, une guerre des nerfs (2/2). Par Laurent Schang

    Le saltimbank, 3e partie : capitaine Maroilles. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Thomas Guénolé, la gauche telle quelle. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : lire les émotions animales, entendre pour comprendre. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Chine-États-Unis : l’heure de la « bimondialisation ». Par Guillaume Travers

    Entretien avec Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Ci-gît le libre-échange : l’Europe face au protectionnisme des États-Unis. Par Georges Johanssen

    Alain Juillet : « Avec la guerre des devises, les difficultés économiques vont s’aggraver ». Propos recueillis par Daoud Boughezala

    La nouvelle gauche révolutionnaire : les illusions perdues du Comité invisible. Par Laurent Vergniaud

    Jacques Baud : les stratégies fatales de l’Occident en Ukraine. Propos recueillis par Laurent Schang

    Lecteurs d’Éléments, qui êtes-vous ? Par Alain Lefebvre

    Luc-Olivier d’Algange et Philippe Barthelet en quête de l’âme du monde. Par Olivier François

    Michel Marmin en état de poésie. Conversation avec Olivier François

    Pierre-André Taguieff : « J’ai horreur des dialogues interdits ». Propos recueillis par Olivier François

    Anachroniquement vôtre : histoire mondialiste de la Flandre. Par Gérard Landry

    Louis de Funès, le prince de Clermont tonnerre. Par Christophe A. Maxime

    Bruno Latour, la « cosmopolitique » à l’ère de l’Anthropocène. Par Élie Collin

    Dossier

    Géopolitique des séries

    Séries télévisées : brève histoire d’une défaite culturelle et géopolitique. Par Pascal Eysseric

    Quand les Français inventaient les séries. Par Lucien Chanteloup

    RDA, nid d’espions. Quand l’ostalgie souffle sur l’Allemagne. Par David L’Épée

    Ma vie devant Netflix. Par David L’Épée

    Volodymyr Zelensky, la fabrique d’un héros. Par David L’Épée

    Nos séries préférées. Le choix de la rédaction d’Éléments

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : la Vénérable et la Précieuse. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : José Ortega y Gasset. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : les serpents de Gigny. Par Bernard Rio

    La géographie sacrée selon Bernard Rio. Par François Bousquet

    C’était dans Éléments : Giorgo Locchi, l’homme du verbe. Par Alain de Benoist

    Éphémérides

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  • Tolkien et la réécriture des mythes européens...

    Le quarantième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré à Tolkien, un autre à l'épopée coloniale et un dernier aux écrivains de la vallée du Rhône...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Pierre Adrian

    Bibliothèque d'un réactionnaire

    Actualité

    Céline

    Nouveautés

    Didier Blonde

    Elisabeth Gaspar

    François Migeot

    Dossiers

    Épopée coloniale

    Écrivains de Rhône-Alpes

    Entretien

    Luc-Olivier d'Algange et Philippe Barthelet

    Christophe Bier

    Bruno Lafourcade

    Michel Marmin

    Olivier Maulin

    Richard Millet

    Portrait

    J.R.R. Tolkien

    Armand Robin

    Réflexion

    Alain de Benoist

    François-Xavier Consoli

    Réédition

    Benito Pérez Galdos

    André Dhôtel

    Michel Houellebecq

    Polar

    Thierry Bouclier

    Mickey Spillane

    In Memoriam

    Jules Romain

    Ezra Pound

    Yasunari Kawabata

    Félicien Marceau

    Antoine Blondin

    Pierre Pinatel

    Alain Didier

    Cinéma

    Le vigilantisme

    Notes

    Carrefour de la poésie

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Littérature jeunesse

    John Muir

    Bande dessinée

    Père Elijah

    Nouvelle

    Le quatrième élément

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  • La presse peut-elle être libre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré à la liberté de la presse...

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    La presse peut-elle être libre ?

    La liberté de la presse est l'un des piliers fondamentaux de toute démocratie. Cette antienne est répétée en boucle, tel un mantra, par tous ceux qui s'enorgueillissent de vivre dans l'une de ces - généralement autoproclamées - « démocraties », au premier rang desquelles on trouve bien évidemment la France, nation pionnière en la matière et phare de l'humanité depuis lors. Dès l'école primaire, nos chères petites têtes de moins en moins blondes sont bercées par les hymnes d'autocélébration de la « patrie des droits de l'homme », farouche garante de l'impeccable indépendance et de la totale liberté des médias qu'elle accueille en son sein généreux et maternel. En France, la presse est totalement libre, c'est une évidence pour tous. La preuve ? L'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi » et l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme affirme également la protection de la liberté de la presse. Sans compter, bien évidemment, la loi de 1881 que le monde entier nous envie ! C'est donc incontestable, la presse est libre en France, puisque, on le sait bien depuis l'avènement de la modernité, il suffit d'énoncer théoriquement un « droit » pour lui donner vie, consistance, réalité et efficience.

    Mais si quelques esprits curieux, voire téméraires, tentaient de regarder au-delà de la propagande et de l’image d’Epinal, que découvriraient-ils ? Et bien, ils apprendraient par exemple que la France n’est que 26e au classement de la « liberté de la presse dans le monde » établi chaque année par le réseau Reporters sans frontières, bien en dessous du Costa-Rica et de la Namibie, juste derrière Trinité et Tobago. Certes, on pourrait considérer que 26e sur 180 pays, ce n’est pas si mal que cela et ce serait sans doute le cas si la France ne prétendait pas être un parangon de vertu dans ce domaine et ne passait pas son temps à donner des leçons aux autres nations.

     

    Comme souvent (toujours ?) l’état des lieux concret est bien moins flatteur que le paysage idyllique dessiné par discours officiel. Il est d'ailleurs même bien pire que ce que ce classement pourrait laisser penser. En effet, il faut en réalité être un bien piètre observateur, un naïf ou un complice de cet état de faits, pour ne pas avoir conscience que la presse française est très largement muselée, entravée, soumise et bâillonnée. Et il ne s'agit pas d'une situation circonstancielle, temporaire ou passagère mais bien le résultat de sa structuration même, de son organisation, de son mode de fonctionnement et bien sûr, en premier lieu, de financement. Qui paye, commande. C'est un adage aussi invariable qu'intemporel et indiscutable. Or qui (se) paye la presse française ? D'une part une poignée de milliardaires mondialistes, de l'autre l'Etat. Deux grands argentiers dont la défense de la liberté d'expression et la promotion de la pluralité des opinions n'est pas exactement la principale préoccupation.

    Pour les premiers (Dassault, Bolloré, Lagardère, Křetínský, Niel...), il s'agit de s'acheter des moyens de « soft power » au service de leurs intérêts économiques tout en se prémunissant contre de possibles enquêtes ou accusations pouvant nuire à ceux-ci. Tous entièrement acquis à la même idéologique surplombante – le capitalisme libéral sans-frontièriste -, malgré des nuances cosmétiques permettant de donner l'illusion de la diversité, ces milliardaires dépensent des sommes colossales, qui se comptent en millions d'euros tous les ans, pour maintenir artificiellement en vie des titres de presse itérativement déficitaires, évidemment condamnés à la complaisance perpétuelle envers leurs bienfaiteurs/sauveteurs. La France est d'ailleurs particulièrement en pointe dans ce phénomène de « concentrations verticales » qui fait que, derrière le foisonnement des présentoirs des kiosques et des maisons de la Presse, on retrouve systématiquement les mêmes groupes, devenus tout puissants, et donc les mêmes intérêts.

    Du côté de l'Etat, un peu de la même façon mais avec l'argent public, on achète, par l'intermédiaire des « aides à la presse », un filet de sécurité face à des médias « d'opposition » qui ne dépasseront jamais les limites de la bienséance ni ne mordront bien violemment la main qui les nourrit partiellement.

    Ainsi la presse française se retrouve dans cette situation aussi ubuesque que schizophrène d'être à la fois subventionnée par l'Etat et (souvent grassement) rémunérée par l'oligarchie libérale qui prétend pourtant vouloir la quasi-disparition de celui-ci. Comme quoi, lorsqu'il s'agit de museler et de châtrer le « 4e pouvoir », les prétendus farouches adversaires parviennent très bien à s'entendre.

    Ainsi le plus libertaire et véhément des éditorialistes de Libé aura beau continuer à se prétendre (et parfois à se croire) un grand révolutionnaire, il n'en est pas moins, de fait, à la fois un fonctionnaire de l'Etat et un domestique du grand capital.

    Il existe cependant, fort heureusement, des exceptions à cette tendance (plus que) lourde. Elles sont rares. Dans le spectre « institutionnalisé » et bien pensant, elles se comptent sur les doigts d'un main (Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo, Le Monde Diplomatique...), au-delà, elles sont à peine plus nombreuses et se situent dans les « marges » politiques, celles de l'engagement et du militantisme. Car l'indépendance financière est le premier et le plus important garant de cette liberté tant vantée. Elle permet de penser et de dire ce que l'on veut, d'attaquer qui le mérite et de servir l'intérêt général plutôt que des intérêts particuliers. Elle est malheureusement également généralement synonyme de précarité, d'absence de visibilité, d'audience et de diffusion limitées.

    Alors oui, il existe bien une presse libre en France mais elle est ultra-minoritaire, pauvre et fragile. C'est pourquoi elle a un besoin vital de lecteurs, plus nombreux, qui ne soient pas que des consommateurs mais des acteurs de sa survie et de son développement. Car si les peuples ont les gouvernements qu'ils méritent, ils ont aussi des médias à leur image. A chacun donc de savoir quel reflet il souhaite voir apparaître en ouvrant les pages d'un journal ou d'une revue.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 12 décembre 2022)

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  • La dissidence numérique dans tous ses états...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°199, décembre 2022 - janvier 2023) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la dissidence numérique, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec le fondateur de Champs communs Guillaume Travers,  l'écrivain Christian Dedet, l'historien Roberto Chiarini et le spécialiste des Indo-Européens Jean Haudry, ainsi qu'un débat entre Laurent Dandrieu et Rémi Soulié...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot...

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Décadence. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Champs communs, le laboratoire de Guillaume Travers. Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches

    L’objet disparu : le porno du samedi soir sur Canal+. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Carnet géopolitique : où va l’Union européenne ? Par Hervé Juvin

    Cinéma : Roger Corman, le dernier roi d’Hollywood. Par Nicolas Gauthier

    Champs de bataille : bataille de Fontenoy, une guerre des nerfs (1/2). Par Laurent Schang

    Le saltimbank, 2e partie : l’Idl. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : des poubelles et des ailes, une course aux armements. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Baballe et business sportif : Qatar ta gueule à la récré. Par Christophe A. Maxime

    Hommage à Mike Davis : la géographie marxiste est un sport de combat. Par Pascal Eysseric

    Vers une théorie du protectionnisme maîtrisé. Par Gabriel Rivière

    Roberto Chiarini : le centenaire de la Marche sur Rome. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Matteo Salvini et Giorgia Meloni, le chassé-croisé. Par Daoud Boughezala

    Demain les monnaies numériques. Par Guillaume Travers

    Razzia sur les terres agricoles : la France en ligne de mire. Par Guillaume Travers

    La fracture coloniale, c’est la facture : l’expertise comptable de Bernard Lugan. Par François Bousquet

    On naît, on aime, on meurt ensemble : le véritable cri d’Edvard Munch. Par Anne-Laure Blanc

    Ma leçon de style, entretien avec Christian Dedet. Propos recueillis par Olivier François

    Entretien avec Jean Haudry : en finir avec les fantasmes sur les Indo-Européens. Propos recueillis par Henri Levavasseur

    Rome ou Babel : débat entre Laurent Dandrieu et Rémi Soulié. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Contre le sans-frontiérisme chrétien: le défi impossible de Laurent Dandrieu. Par Alain de Benoist

    Olivier Germain-Thomas, le grand combat d’un routard mystique. Par Olivier François

    Dossier

    La dissidence numérique dans tous ses états

    L’Amérique dans les têtes : la génération troll sous influence. Par François Bousquet et Pascal Eysseric

    Quels youtubeurs suivez-vous ? Les 36 vidéastes de la dissidence à aimer ou détester. Par Rodolphe Cart, avec Édouard Daloz, Eyquem Pons et Laurent Vergniaud

    Julien Rochedy, le Hussard bleu entre Gutenberg et Elon Musk. Par François Bousquet

    L’homme déconstruit est-il un macho fini ? Par Violaine Malleterre

    « Marxisme culturel » : histoire d’une imposture. Par David L’Épée

    États-Unis : le phénomène Bronze Age Pervert. Par Ethan Rundell

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot 89 Reconquête : confession d’un non-fumeur absolu. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Aristote et la critique du communisme. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : l’amazone d’Aristote dans l’abbaye de Montbenoît. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Libye, la trahison de Sarkozy. Par Jacques Vergès

    Éphémérides

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  • Les salauds...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré à la nécessité de faire sécession d'un système enfermé dans une véritable pulsion de mort tournée contre son propre peuple...

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

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    Les salauds

    Ce monde, totalement inversé, est de plus en plus abject, repoussant chaque jour davantage les frontières de l'abomination. Ce n'est d'ailleurs pas tant la sauvagerie et les crimes odieux qui sont une nouveauté, la violence et la folie criminelle étant hélas tragiquement et étroitement liées à l'histoire humaine. Ce qui fonde l'émétique spécificité de notre époque, c'est l'euphémisation et la banalisation systématique et systémique de ces phénomènes ainsi que l'invraisemblable indulgence dont bénéficient les auteurs des pires atrocités imaginables.

    Depuis des années, des néo-barbares tuent, torturent, violent, lynchent et tabassent, dans un contexte de quasi-impunité, les victimes s'accumulant dans une très large indifférence tandis que toutes les institutions officielles (de la Justice aux médias en passant par le cinéma et la littérature...) ne semblent avoir d'autres préoccupations que de cajoler et de victimiser les populations dont sont très majoritairement issus les sadiques et les criminels qui sèment quotidiennement la mort et la souffrance. Personne, pourtant, ne cherche à les condamner pour ce qu'ils sont « ethniquement », « religieusement » ou « culturellement » mais bien uniquement pour ce qu'ils font, c'est à dire des actes infâmes et inhumains qu'aucune société dite civilisée ne devrait tolérer et encore moins tenter « d'expliquer » ou de « minimiser ».

    Alors que tous les moyens possibles, même les plus radicaux, devraient être mis en œuvre pour mettre hors d'état de nuire ces prédateurs sans foi ni loi, pour qui la vie humaine ne semble avoir aucune valeur, ces moyens sont mis tout au contraire au service de la culpabilisation de la population autochtone victime passive (puisqu'on lui a appris à l'être, qu'on la émasculée dans ce but) des « déséquilibrés » importés, le seul souci des autorités paraissant être d'empêcher toute réaction naturelle, tout rébellion face à cette litanie d'agressions, de vexations, d'humiliations et de crimes. La sécurité et même la vie des français semblent moins importantes que leur rectitude morale «antiraciste » et leur soumission aux dogmes mondialistes et sans-frontièristes. « Qu'ils meurent, que leurs filles soient violées, qu'ils rampent sous les coups et les crachats des racailles, peu importe tant qu'ils « ne font pas d'amalgame » et qu'ils ne sont pas « récupérés par l'extrême-droite » ! ». On n'est désormais plus dans la négation du réel, ni même dans l'ethno-masochisme, mais dans une véritable pulsion de mort tournée contre son propre peuple, une hargneuse volonté punitive envers cette populace franchouillarde qui tarde trop à se faire remplacer.

    Malgré les grands discours, les journées des bisous et de l'amour universel, tous ceux qui cautionnent, à un degré ou un autre, cet état de fait sont exactement l'inverse de ce qu'ils prétendent être. Ces soi-disant humanistes au grand cœur sont en réalité des salopards pur jus, pas le moins du monde émus par le sort des victimes dès lors que celles-ci n'entrent pas dans le cadre de leur agenda idéologique, de leur mythologie tartuffe d'un « vivre-ensemble » qu'ils évitent d'ailleurs soigneusement de s'imposer à eux-mêmes.

    Il ne sert pour autant à rien de vitupérer, de s'exclamer qu'ils « devront rendre des comptes ! ». Ils n'en rendront pas plus demain qu'ils n'en ont rendus hier. Du moins tant que nous continuerons à jouer le jeu truqué qu'ils nous imposent, tant que nous n'accepterons pas l'évidence que cet état, ce système dans son ensemble sont en guerre ouverte contre nous et que toutes les oppositions officielles ne sont que de vaines et fastidieuses impasses. Nous n'avons pas les moyens de les renverser, de les « punir » ou de nous « venger », mais nous avons la possibilité, et le devoir, de déserter le terrain de jeux auquel ils veulent nous cantonner, de rompre avec les laisses qu'ils nous imposent, de sortir enfin de la matrice qu'ils ont forgée. C'est pourquoi, malgré la colère, malgré la tristesse, malgré la tentation de la haine, il n'y a encore et toujours qu'une seule voie : construire.

    Construire nos alternatives, construire nos communautés, nous rassembler, nous protéger mutuellement, protéger les nôtres, bâtir nos citadelles, tant intérieures que matérielles, travailler à notre autonomie, ne plus donner un sou à toutes les émanations de ce système, continuer à expliquer, à instruire, à éduquer, à former, à aimer, à prier, à chanter. La sécession, maintenant. C'est ainsi qu'un jour les salauds, comme les traîtres, payeront.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 18 octobre 2022)

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  • Paul Sérant et la cause des peuples...

    Le trente-neuvième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains de Provence, ainsi qu'un long entretien avec Jean-Pierre Cousteau, le fils de Pierre-Antoine...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Oscar Wilde et Robert-Louis Steveson

    Dossier

    Écrivains de Provence

    Entretien

    Frédéric Chef

    Jean-Pierre Cousteau

    Maxime Dalle

    Alexis Legayet

    Jean-Jacques Langendorf

    Grégory Roose

    Portrait

    Challe

    Gourmont

    Grégoire

    Sérant

    Nabe

    Inédit

    Louis-Ferdinand Céline

    Domaine étranger

    Banffy

    Orwell

    John Fante

    Alfred Hayes

    Polar

    Le Hussard

    Jean-Michel Conrad

    Victor d'Usclat

    Boileau-Narcejac

    John Le Carré

    Histoire-panorama

    Gandjavi

    Charles le Téméraire

    Marc Danval

    In Memoriam

    Kerouac

    Cinéma

    Entretien avec Christophe Fouchet

    John Carpenter

    Apocalypse Now

    Le négationnisme au cinéma

    Clovis Goux / Nicolas d'Estienne d'Orves

    Les Grandes familles

    Carrefour de la poésie

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Tes yeux

    L'amour

    Jean-Baptiste Chassignet

    François Esperet

    Pierre Bonnard

    Littérature jeunesse

    Claudine Glot / Fabrice Colin

    Bande dessinée

    Pygmalion et la vierge d'ivoire / Berlin sera notre tombeau

    Nouvelle

    La dernière bouteille

    Vagabondage

    Belle-île-en-Mer

     

     

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